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jeudi 21 janvier 2010

Les causes du travestisme

Les causes du travestisme

Cet article est issu de mon site web de Geocities, qui n'existe plus aujourd'hui. Je le reprends aujourd'hui.

Je pense que l’homme ne naît pas homme directement mais il naît femme. En effet, lors des premiers mois de sa vie, la seule représentation du monde extérieur du jeune garçon est la mère qui l’allaite, lui apporte réconfort. Il ne connaît pas la frustration et en retour il sent qu’il comble la mère, tant celle-ci lui montre de la tendresse à chaque fois qu’il sourit. C’est plus tard, que le père aura un rôle primordial et s’interposant entre le jeune garçon et la mère. En effet, lors de la phase dite de l’oedipe, le garçon prend conscience que l’attention de la mère n’est pas uniquement focalisée sur lui mais aussi sur le père. Le garçon découvre alors la frustration et la jalousie envers un rival qui est son père. C’est alors au père de prendre l’initiative d’initier son fils à la vie en lui apprenant la frustration, en limitant la tout puissance maternelle. Le fils se détachera alors peu à peu de la mère pour se rapprocher et s’identifier à son père. Ce processus de résolution de l’oedipe, est d’autant plus facilité que la mère renvoie à travers ses mots une image bonne et positive, une image de père protecteur et fort. C’est lui qui apporte réconfort et soutien à la mère. La mère doit avoir besoin du père.

Dans le cas du travestisme fétichiste (recherche du plaisir sexuel à travers le port de vêtements féminins), l’homme ne s’est séparé que partiellement de sa mère. Cela arrive notamment lorsque le père se désintéresse des affaires familiales (père froid, distant, inintéressé). Dès lors la mère occupe une place trop importante dans l’affectif du garçon et le processus de séparation psychologique/individuation ne peut se faire correctement.

Je pense donc que la plupart des pères de travestis sont des hommes qui ne prennent guère d’initiatives dans la vie, tout du moins dans le cercle familial. Ils se font dominer par la mère.

Le garçon reste donc prisonnier de l’image « idéale » de la mère. Les expériences de travestisme sont alors pour lui l’occasion de retourner à cet état de fusion avec la mère, avec qui il semble alors partager, les goûts, les envies. C’est pourquoi certains travestis hétérosexuels peuvent éprouver le désir d’être pris dans les bras d’un homme lorsqu’ils sont habillés en femme, alors qu’ils ne se sentent pas du tout homosexuels lorsqu’ils sont habillés en homme.

Le travestisme permet au travesti de retrouver de la force, car pour lui la force est incarnée par la mère (puisque le père n’est qu’un faire valoir). De ce fait les pulsions de travestisme arrivent souvent lors de montées de stress et d’anxiété. Le travestisme devient alors un moyen de défense psychologique qui permet d’apaiser les angoisses.

Le travesti est donc un homme abandonné psychologiquement par son père de toute façon trop faible. Au lieu de rechercher le phallus, la force chez un autre homme qui le conduirait vers l’homosexualité, le travesti a choisi d’attribuer le phallus à la femme. Cette idée et d’autant plus facile à accepter pour garçon qu’il y aura des femmes fortes dans son entourage (mère, tantes, sœurs, etc…) et peu d’hommes valables. Le travestisme est donc une sorte de cérémonie sexuelle pour incarner le phallus de la femme.

Pour tous les travestis qui s’interrogent sur leurs comportements, je leur recommande de se poser les questions suivantes : qui décide à la maison, papa ou maman ? Papa est il introverti, effacé ? Maman a-t-elle tendance à ne pas se laisser faire (lesbianisme sous jacent)?

Le travestisme est réputé pour être une pratique qui persiste toute la vie, car les processus d’identification une fois construits se modifient difficilement. Néanmoins, la démarche d’introspection et de psychanalyse que j’ai suivie m’a permis de mieux appréhender mon travestisme et de mieux l’accepter. Peut être aurais-je été différent si j’avais eu une éducation différente. Mais la vie est ainsi faite et il faut savoir l’accepter même si c’est difficile parfois.

Thème de l’inceste psychologique entre la mère et le fils :

En ce qui me concerne, je me rappelle étant jeune avoir voulu pendant longtemps épouser ma mère. Ce désir est normal chez le garçon mais en général, le garçon doit sentir la rivalité du père, rival du reste supérieur. Ce ne fut pas le cas pour moi, tant mon père préférait la télévision à sa famille. Peut être était ce juste un manque d’initiative mais toujours est il que ma mère s’est occupée toute seule de moi, (coupage des ongles, décalottage du prépuce, nourriture, etc…). De ce fait ma mère est restée le seul modèle d’identification valable tant mon père était absent psychologiquement tant était il aussi dépendant du tabac, de l’alcool et de ses crises de colères incompréhensibles. Ces crises étaient peut être pour lui le moyen d’essayer de s’affirmer dans une famille dans laquelle il n’a jamais eu ses repères.

Le fétichisme, me rappelle donc la douceur et la tendresse maternelle, et le travestisme me permet de fusionner avec ma mère. Lorsque je me travestis, je deviens tendre passif, doux, je fais revivre la mère, objet tout puissant à mes yeux.

Ce sentiment est fort apaisant, agréable et donne une sensation de bien être absolu. Cependant, je regrette que mon père n’ait pas joué son rôle de séparateur psychologique. La faute (cause de mon travestisme fétichiste) lui revient à 70 % pour son manque de confiance en lui, son manque d’affection envers ma mère et moi, le fait qu’il ne m’ait pas reconnu comme le sang de son sang, son successeur. 20% reviennent à ma mère pour s’être focalisée sur moi, pour n’avoir pas détourné son attention et la mienne vers un autre homme, fut-ce mon père ou quelqu’un d’autre. Enfin, 10% sont de ma faute. Ca je ne sais pas encore le déterminer mais il est évident que dans les mêmes circonstances d’éducation, certains enfants évoluent d’une certaine façon et d’autres différemment.

L'angoisse de castration:

Lectures conseillées :

Dans la collection les grandes découvertes de la psychanalyse, des textes de grands spécialistes de la psychanalyse (Freud, Klein, Lacan) explique les phases de développement de l’homme (stades de développement sexuel) et également l’origine des perversions dont le fétichisme (le travestisme fétichiste en est un stade avancé).

Ces textes expliquent à merveille le complexe d’oedipe et le complexe de castration. Des dysfonctionnements dans ces complexes sont directement à l’origine du travestisme.

15 commentaires:

  1. Mon pere et un cousin germain - marié aussi - avaient des tendences et actions transvestitistes.
    J´ai observe ca seulement parce que moi meme
    suis un travesti transsexuel de l´age de 13 ans. Tous les trois avons practique ce "peche" en cachette: nos femmes ne nous accepteraient comme ca. Alors, la cause est une tendence genetique.
    Salutations de l'Allemagne.

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  2. Merci de m'avoir éclairée car je comprends mon père et son attirance pour le travestisme; le schéma familial que tu décris ressemble à celui de mon père; je suis bouleversée et j'ai du mal à comprendre ses penchants fétichistes que j'ai récemment découverts.

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  3. après 7 année de bonheur mon ami m'a quitté pour vivre complétement son travestisme.Il m'en parle ouvertement et dit ne plus être attirée par moi?? de plus il parle de lui au féminin!! suis anéantie!! que dire et que faire pour le reconquérir???même si je vais dans son sens il ne le veux pas!! suis perdue

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  4. Bonjour, je voudrais reagir (avec beaucoup de retard) au dernier commentaire. Votre homme a decide de vivre son travestisme tout seul, et c'est bien le probleme du travestisme. beaucoup d'hommes font le choix de vivre une vie de famille normale en se mariant et en ayant des enfants, et certains a l'approche de la quarantaine ou de la cinquantaine, se remettent en question car ils ne peuvent plus refouler ce travestisme qu'ils ont caches toute leur vie. Quelques travestis decident meme de changer de sexe sur le tard.
    Mes analyses m'amenent a penser que le travesti n'ayant pas rompu avec sa mere, n'est pas toujours pret a vivre une relation de couple. Alors bien sur, la plupart des travestis ont des copines, des femmes, mais la sensation de bien etre qu'ils ont lorsqu'ils sont en femme est bien trop intense pour qu'ils puissent y renoncer et s'ils doivent faire un choix, c'est alors celui du travestisme qui predomine, car plus on refoule son travestisme, plus il revient au galop.
    Je pense que votre ami doit tout se trouver, ou se chercher pour commencer. Vous pouvez egalement lui recommander de lire mon blog pour voir ce qu'il en pense. Car le travesti n'a pas vecu de separation suffisante avec sa mere (provoquee par le desir de la mere pour le pere) et il vit deux vies, un peu comme le personnage principal du film "psychose".
    Tout cela est tres complexe a comprendre, et a expliquer, en tout cas je pense qu'il faut laisser le temps a votre ami de prendre ses distances, peut etre vous meme etes tres "fusionnelle" et maternelle et c'est pourquoi votre ami a besoin de se separer, du moins momentanement.
    La vie de couple est toujours un equilibre a trouver entre fusion et distance, je vous souhaite de trouver cet equilibre.
    Cordialement

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  5. Bonjour,
    Je suis un peu en désaccord avec ton énoncé sur la cause du travestisme. Je suis effectivement travestie et vie ceci depuis environ l'âge de 7 ans. Mon père (décédé aujourd'hui) était plutôt un homme de contrôle et ma mère soumise quoique très maternelle. Mon père était très présent, paternel et s'occupait de nous très bien jusqu'à ce que j'ai environ 10 ou 11 ans et après, c'est une autre histoire dû à la boisson. Ce n'est donc pas mon père ou la situation dont tu explique qui est la cause de mon travestisme. Aujourd'hui, j'approche mes 50 ans et je m'assume depuis environ 6 ans. Je sort régulièrement avec des copines (autre travestie ou transgenre) dans des endroits dit ''régulier'' et pour la plupart d'entre eux, ils ont débuté environ à la même âge que moi. Je suis aussi en accord avec plusieurs choses que tu avance mais chaque cas peu avoir une source différente. J'ai deux garçons auquel j'ai appris mon travestisme lorsqu'ils avaient 11 et 14 ans. Ils l'ont très bien accepté et aujourd'hui, ça n'as pas d'importance que je sois en homme ou en femme et je me compte chanceux. Je ne suis pas du tout attiré par les hommes et ceci complique effectivement mes relations avec les femmes. C'est la même choses avec la majorité des autres que je connais. Certain peuvent être tenté d'expérimenter avec les hommes faute de trouver des femmes qui les acceptent. Oui, nous avons 2 genres à gérer mais nous sommes toujours la même personne et je ne vois pas ceci comme une double personnalité. Il est vrai que ce n'est pas facile de trouver un équilibre entre les 2 genres. Ceci n'est que mon avis personnel et sans préjudice.
    Cordialement,
    Karine

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  6. Salut, je pense que je peux apporter ma petite pierre à l'édifice de la compréhension de cette pratique, mais il faut néanmoins que je nuance, car je pense qu'il y a différents degrés de travestisme et je pense faire partie d'une "forme" dont certains ne pourraient considérer comme tel.

    Donc en ce qui me concerne, je suis un hétérosexuel de 30 ans et il m'arrive assez souvent de me travestir. La cause première de ce travestissement est que je suis fortement attiré par la lingerie féminine, chose qui m'excite fortement (sexuellement parlant, fétichisme, etc...).

    Je suppose que beaucoup d'hommes sont dans le même cas que moi, sachant qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de sortir en public de cette manière: pour moi, il ne s'agit que d'un acte sexuel, profondément privé, dont le but est de me "chauffer" avant un acte commun de prise de pied.

    A partir de là je peux affirmer que l'éducation de mes parents n'est jamais rentré en ligne de compte dans ce processus: l'origine est tout autre, peut importe, mais je peux essayer de décrire ce que ça me procure:
    - la douceur féminine
    - le désir
    - la beauté féminine
    - le jeu / fantasme

    Bref, un moyen d'idéaliser le "sexe opposé", chose que je ne retrouve pas en temps normal, tout en se "lâchant", puisqu'il ne faut pas oublier le côté ludique de la chose.

    En espérant n'avoir pas trop dévié du sujet et n'avoir "offensé personne" vis-à-vis de la distinction pré-cité, je vous souhaite bonne continuation !

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    1. Moi je porte des vêtements féminins car ils sont plus doux et caressant que les nôtres.Le frôlement d'une jupe sur les jambes à travers des bas très fins est un vrai régal. Je ne crois pas les femmes qui nous disent ne plus s'en rendre compte. J'aime aussi porter des soutiens gorges. Je me suis confectionné des seins avec des mi-bas bas remplis de lentilles. Environ 300 grammes chaque. Portés sous un chemisier fluide en soie ils procurent au toucher une sensation assez véridique. Je les porte avec de petits coussinets push-up. C'est délicieux. Je me touche alors fréquemment les seins. Ces vêtements me procurent une paix et un calme bienfaisant quand je suis stressé. Quelque fois cela attise mon désir sexuel, mais dans la grande majorité des cas c'est juste pour être bien et calme. Je vaque ainsi vêtu(e) aux travaux de la maison ou à mon travail professionnel. Au bout de quelques minutes j'oublie que je suis travesti et je n'y prête plus attention, sinon le plaisir fugitif de la caresse de la jupe au détour d'un allé et venu dans l'appartement ou du joli geste de lissage de la robe en s'asseyant. Le matin enfiler une jupe est un geste machinal et non réfléchi. Il m'arrive d'en prendre conscience une demi-heure après au moment de prendre ma douche. J'ajoute que je suis veuf et seul et que cette façon d'être comble en partie mon désir et mon besoin de vivre dans l'environnement féminin que me donnait ma tendre épouse. Voila mon témoignage.

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    2. Je suis marié, pére de 3 enfants, retraité.Losque j étais enfant, ma mére m emmenait avec elle chez la coiffeuse et me portait sur ses genoux,J adorais sentir la douceur des peignoirs de coiffure et elle me carressait la nuque.Vers 10 ans, j ai senti le besoin de sentir la douceur des vêtements féminins et en cachette je m habillai en fille.Marié ce besoin était toujours aussi fort, j en ai parlé à mon épouse qui a compris la situation et maintenant à la maison je suis une jolie Caroline .Habillé en femme je suis trés doux et calme.Cerise sur le gâteau, mon épouse m enveloppe dans u peignoir de coiffure, me coiffe et me caresse dans la nuque; nous sommes trés heureux.

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  7. tout ce que je sais,c-est d-avoir eu une forte attirance pour les pieds nylonné étant tres jeunes,ce qui m-as porter a vouloir essayé un collant et d-avoir tomber sous l-emprise de ce tissus défendue

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  8. elevée par maman qui m appelait sa fille,j aimais cette situation,puis elle s est mariée,mais en cachette j ai continuée,j ai lutté contre ça jusqu a vouloir mourir..mais c est trop puissant je suis seule et vis ma vie

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  9. Je suis simplement qui ests tres tre satire par un home feminiser.mais pas seulement pour le sexe. Je me sens bien,et adore voir la relation qui peut en derouter. Je ch cette relation depuis plusieurs annees. Pas toujours avec la meme intensite,car pas evident , car avant de realiser, accepter et vivre cette etat d'etre , ne se fait pas en un jour.Mais je ne peux pas changer ma philosophie,ni mon choix de vivre cette etat qui m'habite! merci de me donner la chance de le dire a qq qui comprends j'espere .! Bonne journee

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  10. Peut-être le délice d'être à la frontière et de ressentir les deux émotions en même temps, homme et femme tout à la fois et en cohérence. Sans conteste la jupe, oui à 100%, c'est bien plus confortable et ludique. Une jupe, une robe, cela vit sur le corps, alors que la tristesse d'un pantalon!
    Pourquoi les étoffes des vêtements de femme sont-elles plus douces, soyeuses, que celles des hommes? Et puis le vêtement de femme à quelque chose d'enveloppant, dans lequel on se love, on emmitoufle, comme dans un nid douillet. Intelligent, à la fois léger et chaud quand il le faut comme de la soie. Encore que ma moitié femme n'hésite pas à braver le froid avec des bas quinze deniers dans de mimi escarpins à talons. Oui en femme j'aime être belle et séduire, ne serait-ce que mon miroir, en homme je m'en fiche. Voilà pourquoi je me travestis, en fait c'est pour être totalement moi. Illusion me direz-vous. Oui terrible illusion qui vous fait rejeter des deux camps et vivre dans un nomans'land. Mais c'est ainsi. Ne nous en voulez pas, nous sommes douces et pacifiques. Nous passons notre vie à nous chercher. Quête impossible.

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  11. Parfois cette dualité m'envahit et quand je suis femme, je désire que l'homme, qui vit encore en moi me prenne. Je m'allonge sur mon lit et je rêve. Je sens bientôt le poids sur mon ventre de celui qui va me dominer et exercer sur mon corps sa puissance. Je plaque mes deux mains sur mon sexe à travers la robe, je presse, je câline. Ces mains ne sont plus miennes, ce sont celles de mon amant, à qui je m'offre. Des mots de femme séduite me viennent aux lèvres. Oui je suis pleinement femme. Tout mon corps s'érotise sous cette lente caresse. La jouissance est à la fois corporelle et cérébrale, oui surtout cérébrale. L'orgasme n'est pas obligatoire encore que je l'accueille avec reconnaissance. Non j'imagine que mon amant a joui et je reproduis les crispations d'un bassin féminin qui accompagne et magnifie le plaisir du sexe de son amant. Sa jouissance passe avant la mienne. Là oui vraiment je suis femme. Puis après l'amour je reste à rêver, sur mon lit. Et après quelques minutes, une toilette rapide, un raccord de maquillage et la douceur d'un bâton de rouge à lèvres, un nuage de parfum dans le coup, et je reprends le travail interrompu par ce délicieux intermède. Folie? Oui sans nul doute. Mais ainsi suis-je construite, et m’arracher ma partie féminine serait me faire disparaitre et me condamner à une vie de prisonnier sans escapades vitales. C'est joli le mot femme, à écrire, à prononcer et à entendre, surtout quand on le précède du sésame "je suis".

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  12. Tu as raison, prononcer je suis femme est magique. Je le fais en m'endormant pour vivre des rêves de femme. Rarement, mais alors quel bonheur, je me réveille avec le souvenir d'un délice fraichement rêvé. J'étais femme, heureuse, jeune et belle, séduisante, attirant les regards des hommes et jouant de la jupe, assise à la terrasse d'un café. Vite retirer ma fine chemise de nuit, agrafer un soutien gorge, enfiler un chemisier et une jupe pour aller prendre mon petit déjeuner, comme le ferait une femme. Puis toilette avec savons parfumés, épilation et maquillage. Choisir une toilette, jupe ou robe, escarpins ou bottes? Le délicieux dilemme de la femme qui veut plaire. Ma silhouette et mon visage me permette de vivre en femme à l'extérieur et à mon travail (dans la mode),j'en profite.
    Oui vraiment je suis femme et je conjugue cette expression à tous les modes. Heureuse.

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  13. Je ne suis pas en homme attiré par les hommes. Je suis un amoureux inconditionnel des femmes, de la femme. Quand je suis en femme, c'est à dire enfin moi, et cela arrive souvent, je rêve à l'homme imaginaire qui me pénètrera. Pas en vrai ,non, en rêve, en désir. C'est tellement cérébral , comme tu le dis si justement, que je ressens la pénétration de son sexe et les spasmes de sa jouissance. Il n'est pas nécessaire d'atteindre moi-même à l'orgasme. Celui de mon amant me suffit. Folle me direz-vous? Oui folle de ne pas être femme. Femme pas seulement pour le plaisir, mais j'aimerais tellement être enceinte, sentir notre bébé, accoucher, et le sentir après cet effort immense, sur mon ventre déposé par la sage-femme, tenir la main de mon mari et voir une larme au coin de ses yeux. Oui c'est mon rêve, être femme et vivre une vie de femme ordinaire, amoureuse et aimée, entourée de nos enfants. Ne me jugez pas, si vous saviez comme c'est douloureux. La plus belle image pour moi? Une maman et son bébé qui se sourient, dans les bras du papa.

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