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vendredi 21 août 2015

Une page se tourne...

Alors que je m'appretais a mettre mes escarpins une derniere fois avant une "purge" force (la premiere soit dit en passant, car je n'ai jamais cru qu'une purge pouvait faire disparaitre les penchants travestis), je me suis mis a reflechir au moment de vivre mon fantasme. Lorsque je me travestis, j'incarne une femme: - soit toute puissante, une prostituee tres maternelle devant laquelle un jeune client se prosterne devant ses genoux, et caresse ses jambes - soit enveloppante, a prodiguer des soins pour un jeune client Il est evident que je recree ma relation avec ma mere a la fois toute puissante et enveloppante (le client etant moi-meme plus jeune). Je suis coince dans ce souvenir car ma mere n'a pas reconnu la superiorite du pere, n'a pas manifeste de desir sexuel pour ce dernier. Ma mere s'est concentre exclusivement sur sa relation avec moi et mon pere n'est pas intervenu, et n'a pas prononce l'interdit par le biais du nom du pere. Decide a ne plus vouloir incarner a tout prix le manque de la mere (c'est a dire a ne plus etre une victime de cet oedipe non resolu que je n'ai pas voulu), je me suis arrete en plein fantasme et j'ai enleve les chaussures. Le fait que je me sois travesti la veille a joue probablement sur le fait que la pulsion fut moins forte (ou alors peut etre est-ce parce que je ne m'etais pas travesti integralement, ce qui m'aurait moins excite), toujours est il que j'ai su resister a la tentation. Idealement il serait bien que je garde un petit sac d'affaires feminines pour les fois ou je craquerais, mais logistiquement ce sera difficile de le dissimuler. Je suis donc sur le point de jeter mes dernieres affaires, une page se tourne, probablement que je serai amene a racheter des vetements/chaussures/perruques, mais pour l'instant je me dis qu'on verra. Je vous tiens au courant, chers lecteurs. Bien a vous.

Quand le fils comble la mere (a la place du pere)

Apres mon experience de travestisme d'hier, je me suis replonge dans l'analyse de mon enfance, et en particulier du triangle familial pere-mere-enfant. Je sais que j'ai souffert d'un amour sans limite de ma mere, qui n'a pas manifeste d'envie de penis. Je suis reste coince dans cette relation duale, fusionne avec ma mere, qui m'a amené a m'identifier au phallus de ma mere, c'est a dire que j'en suis arrive a croire au fond de moi que j'incarnais ce qu'il manque a la mere, je suis celui qui la comble. Cette croyance explique les comportements pervers, dont le travestisme fétichiste. M'a mere s'est donc investie a 100% dans sa relation avec moi, mais était-ce suite a la défection e ma mere, ou l'absence d'envie de penis était elle deja écrite avant ma naissance? Un peu des deux je pense. A mon avis ma grand mere maternelle était vue comme le parent fort par ma mere puisqu'elle élevait 10 enfant, et que mon grand pere paternel était probablement absent la plupart du temps du foyer. Quand a mon pere, il a du avoir des parents similaires puisqu'il a démissionné de son role de parent séparateur, mais encore une fois la place de separateur se fait au bon vouloir de la mere, le role de l'envie de penis de la mere est donc plus important que la demission du pere pour expliquer le fétichisme et le travestisme fétichiste. La perversion resulte donc de la non mise en place de la relation triangulaire et la non separation avec la mere. voici donc les causes du travestisme fétichiste: - relation exclusive, duale, fusionnelle mere-fils (la mere ne laisse pas de place au pere) - absence d'envie de penis de la part de la mere - illusion du fils qui croit qu'il est celui qui comble le manque de sa mere (phallus), il prend la place du pere (-> complexe d'oedipe non resolu) - pere absent qui se satisfait qu'il n'ait rien a faire ou que la mere ne le fasse pas intervenir davantage Le résultat sera le suivant: - angoisse de castration (qui provient du fait que le fils n'a pas attribue le phallus au pere et continue de croire que la mere est pourvue d'un phallus, en incarnant le phallus de la mere) - travestisme (re-creation d'un image d'une mere toute puissante, pourvue d'un phallus sous ses vêtements. La revelation du penis sous les vêtements sera terriblement excitante pour le travesti) - sequelles qui restent durée tout la vie d'adulte, le travesti subit des pulsions de travestisme tout au long de sa vie d'adulte - interference avec vie de couple ou vie familiale Si vous souhaitez en savoir plus sur le complexe d'oedipe, je vous invite a re-visiter ce lien: http://www.blog-psychologue.fr/article-le-complexe-d-oedipe-periode-fondamentale-de-l-organisation-psychosexuelle-88930815.html Bien a vous

jeudi 20 août 2015

la der des der?

Dans un precedent billet, je parlais de mes apprehensions a m'installer chez ma copine: allais-je être capable de vivre sans le travestisme? si non, ou pourrais je dissimuler mes affaires et quand aurais je l'occasion de m'adonner a mon passe temps secret? Et bien le temps est passe plus vite que prévu et la decision a été prise je m'apprete a emménager avec ma copine. Au prix d'efforts psychologiques assez intenses (je me ressassais les causes du travestisme fétichiste, une mere "poule" non désirante qui s'investissait a 100% dans sa relation avec son fils, d'ou l'absence de pere symbolique et une separation impossible avec la mere "non castres" avec identification a cette mere), je suis arrive étonnemment a me passer du travestisme et de manière générale mon activité sexuelle était plus réduite, meme avec ma copine. Pour preparer le demenagement, je commencais a trier mes affaires et j'ouvrais la "boite de pandore" (comprendre la valise contenant tous mes vêtements et accessoires féminins). je me décidais alors a succomber une derniere fois a la tentation (bien qu'au fond de moi, je ne sais pas encore comment je pourrai vivre sans le travestisme). je me suis alors travesti totalement en mettant robe noire, perruque, escarpins et accessoires, et je me suis laisse aller a mes fantasmes. Encore une fois j'incarnais une prostituee dont le role était de consoler les hommes en leur faisant des petites gâteries et en me soumettant pour assouvir leurs pulsions. Cette femme que j'incarnais répondait a tous les besoins/pulsions de ces hommes pour apaiser leurs angoisses. Cette femme était bien sur ma mere, qui faisait tout pour apaiser mes angoisses. Je n'ai donc pas connu la frustration, je n'ai pas connu la separation (par le biais de la manifestation du désir de la mere pour un autre homme) ce qui m'a conduit a m'identifier au désir de ma mere. Ma mere continue de prolonger ce schema avec ses petits enfants en répondant a chacun de leurs caprices. La mere poule est donc nocive au développement du garçon. Ceci étant dit (ou écrit), je verrais bien ou tout cela me mène, dans ma vie de couple (et éventuellement de famille). Merci de me faire part de vos commentaires ou conseils, ils sont comme toujours les bienvenus. Bien a vous, chers lecteurs.

mardi 14 avril 2015

Quand la mère occupe toute la place (et n'en laisse pas au pere)

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas travesti. C'est vrai que ça soulage, et encore une fois je pense en avoir tire quelques enseignements. Comme les fois precedentes, mon fantasme consistait a incarner une femme très sexy et maternante, enveloppante, prête a tout pour répondre (sexuellement) a tous les besoins d'un jeune homme et abaisser ses angoisses . Dans ce fantasme je revis la relation incestueuse avec ma mere, qui essayait de gommer toute frustration que je pouvais avoir, puisque j'incarne la mère, et le jeune homme n'est autre que moi. Je comprends que j'étais l'objet d'une mère omniprésente, enveloppante, qui n'a laisse aucune place au pere. Ma mère était en quelque sorte castratrice puisqu'elle occupait toute la place et prenait toutes les décisions. Ce mode de prise de décision était subtil, en suggérant en laissant entendre que de toute façon c'est toujours elle qui avait raison. Il n'est donc pas étonnant que dans ce contexte, j'ai attribue la toute puissance (le fameux phallus) a la mère. Ma mère se voyait elle meme toute puissante, et j'etais l'objet de sa toute puissance, puisqu'elle se sentait si indispensable pour moi. La mère ne voulait pas perdre cette situation privilegiee, si gratifiante pour elle, et c'est pour cela qu'elle n'a laisse aucune place au pere, pour ne pas avoir a me partager. Le travestisme semble donc resulter du comportement d'une mère omniprésente, castratrice (et non castrée) qui n'a pas attribue la toute puissance au pere. Je comprends mieux mon fétichisme pour les chaussures a talons, lorsque j'en porte, je deviens cette mere toute puissante, phallique, d'ou le sentiment de bien être et de protection. Maintenant comprendre ne signifie pas guérir, j'espère néanmoins que la compréhension de ces éléments m'aidera a m'affranchir de cette image de la mère castratrice.