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mardi 31 décembre 2013

La loi du désir

je me suis souvent pose la question de la relation en loi et désir, puisqu'en tant que pervers je transgresse la loi (l'interdit de l'inceste), parce que ma mere n'a pas fait part de son désir pour le pere. Mais en parlant du pere comme l'objet de son désir, la mere ouvre la voie vers la loi du pere qui est tout d'abord la loi du désir: - la mere desire le pere - l'enfant ne peut desirer la mere et vice versa Le pervers n'a pas le choix et doit créer sa propre loi pour pourvoir jouir de la mere en toute impunité car c'est bien de cela qu'il s'agit lorsqu'on se travestit (dans le cas du travesti fétichiste, je ne parle parle pas du cas des transsexuels ou des drag queens). La loi n'a pas été clairement édictée par la mere qui a garde des attitudes séductrices pour prolonger le lien fusionnel avec son fils le plus longtemps possible. Je vais essayer de travailler la dessus, encore une fois si vous avez des commentaires n'hésitez pas a m'en faire part! Sur ce bon réveillon et a bientôt en 2014!

lundi 30 décembre 2013

le travestisme, une perversion pour se protéger

le travestisme fetichiste est donc une perversion, un déni de la castration de la mere et de la loi du perd. Ce déni est il un choix de l'enfant ou a t il été impose? il semblerait qu'une mere fusionnelle (qui ne veut pas lâcher prise) et un perd qui accepte la fusion mere-ils sont des facteurs pour expliquer que le pervers se cree sa propre loi pour se protéger de l'angoisse de castration. la perversion est donc une transgression de la loi . Dans mon cas, il est clair que: - ma mere avait une tendance a ne pas vouloir lâcher prise et a vouloir maintenir le lien fusionnel si gratifiant pour elle - ma mere n'a pas présente le perd comme 'objet de son désir, et de ce fait l'interdit d'inceste n'a pas été prononce - ma mere a laisse peu de place au perd, préférant garder le role de mere-loi et de mere-poule - mon perd était plutôt absent, convaincu qu'il ne pourrait faire mieux que la mere pour les taches d'education Prisonnier de la relation a la mere, la loi du pere (loi du désir) n'est pas très credible et n'est pas assez solide, et le garçon doit suivre la loi de la mere et se protéger de l'angoisse de castration grace a la perversion. Le travesti, en mettant des habits de femme empruntes a sa mere, se permet de jouir de la relation fusionnelle a la mere. J'aimerais désormais reinstaure la loi du pere, en tant qu'objet du désir de la mere, pour me fixer des limites et ne plus avoir a me travestir pour me protéger. Le travesti est un enfant qui a vécu un traumatisme, qui n'a pas été protege. En pleine depression, j'espère pouvoir trouver des pistes pour corriger le passe douloureux.

le deni de la castration a l'origine de la perversion

Mon état dépressif actuel me fait lire le maximum de textes relatifs au complexe d'oedipe et a l'angoisse de castration. L'angoisse de castration liée a la découverte que la mere ne possède pas de penis et que le garçon risque de perdre le sien a son tour peut se résoudre de 3 façons: - l'intervention du pere symbolique (dans le discours de la mere) en tant qu'objet du désir de la mere, permet au garçon de ne pas vivre la relation d'inceste symbolique avec sa mere et de devenir un individu sépare de sa mere. il refoule l'angoisse de castration. - si la mere ne parle pas du temps du perd, et au contraire cherche a prolonger le lien fusionnel avec son fils (forclusion du nom du perd), le garçon peut sombrer dans la psychose et perdre pied avec la réalité et avoir des difficultés de langages - pour le travesti et le fétichiste, l'angoisse de castation est recule par le déni de la castration. le fétichiste se persuade que la mere est toujours pourvue du phallus symbolique par le biais du fétiche et le travesti recree d'image d'une femme phallique, qui lui permet de jouir de sa relation incestueuse avec sa mere. On est dans le cas de la perversion. Je vais essayer de me renseigner comment on peut traiter une perversion comme le travestisme fétichiste.

Prisonnier d'une mere surprotectrice et non désirante/sexualisee (mere incestueuse symboliquement)

La depression est parait il, un moment privilegie pour se ressourcer. Etant en train de vivre des moments psychologiquement intenses, c’est l’occasion pour moi de le verifier. Travesti fetichiste depuis l’age de huit ans, je suis en couple depuis 2 ans avec une fille que j’adore. Elle voudrait qu’on vive ensemble et ne comprend pas que je ne franchisse pas le pas. Le hic, c’est qu’il m’arrive de me travestir de temps en temps, en general lorsque le stress monte, et de me masturber pour faire redescendre la pression (entendre faire redescendre le stress ou l’angoisse). La therapie que j’ai commence il y a plus de dix ans et que j’ai poursuivie sous forme d’auto-analyse m’a permis de comprendre que l’angoisse etait liee a l’angoisse de castration du fait d’un complexe d’oedipe non resolu. La separation avec la mere ne s’est pas bien faite, probablement a cause d’un deficit du pere symbolique ou pere tel que decrit dans le discours de la mere. Dans le cas classique (voir rappel théorique ici), la mere parle du pere comme l’objet de son desir, ce qui soulage le fils car il n’a pas besoin d’etre l’objet du desir de la mere. Pour en revenir a ma relation de couple, je ne voulais pas emmenager avec ma copine car je ne savais pas comment je pourrais continuer a avoir des moments de travestisme sans en parler a ma copine car comment cacher mes accessoires (vetements feminins)? Cette situation etait stressante, et recemment un autre problème est survenu, a savoir des difficultes a maintenir une erection pendant l’acte sexuel. J’avais peur en penetrant ma copine, que mon penis soit absorbe ou croque par son vagin. J’ai alors pense que cela provenait encore de la relation avec ma mere surprotectrice/devorante qui fait que d’un cote je peux avoir peur de l’abandon et d’un autre cote j’ai peur d’être devore (voir la mere dévorante). Ceci s’est confirme par un reve fait la nuit precedente dans lequel j’etais poursuivi par ma copine qui etait bienveillante, mais lorsqu’elle me rattrapait se transformait en loup pret a me dévorer (le penis). Je me suis demande alors s’il s’agissait d’une peur des femmes, si j'etais homosexuel, mais je n’ai jamais senti d’attirance physique pour les hommes. Lorsque je me travestis, j’incarne une femme objet, la plus sexuellement desirable, mais munie d’un penis. Mes experiences de travestisme se terminent systematiquement par la satisfaction sexuelle, lorsque je m’imagine dans un role de femme fatale, objet sexuel et femme phallique. Le travestisme est donc pour moi semble t il un mecanisme de defense contre l’angoisse de castration, car le refoulement decrit par Lacan dans sa theorie sur le nom du pere n’a pas pu avoir lieu car ma mere n’a pas fait vivre le pere symbolique ou en a donne une image depreciee (pere colerique, immature, alcoolique). Je pense donc que mes difficultes sont liees a l'image qu’a ma mere de son propre pere et des hommes en general qui ne sont que des faire valoir. Je vais donc essayer de profiter de cette depression pour reprendre une therapie avec un spécialiste et esperer resoudre, si c’est possible, mon complexe d’oedipe et ce malgre la défaillance de ma mere a produire une image de pere positive/ideale pour me separer d’elle. Ma mere n’a pas voulu la separation, mais je me rends compte que si je veux advancer il faudra que j’essaie de revenir sur les raisons qui ont fait que je n'ai pas peu refouler cette angoisse de castration et m'ont amené a développer un mécanisme de defense. Suite au prochain billet de blog. N'hesitez pas a me faire part de vos commentaires si vous avez, merci.