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mercredi 24 février 2010

les causes de la perversion

Le travestisme fetichiste fait donc partie des differentes formes de structure perverse (structure psychologique stable comme la nevrose ou la psychose).
Le travesti nie la verité (la femme n'a pas de pénis) en recréant la femme pourvue d'un pénis ou d'un phallus (le substitut de pénis, le fetiche qui peut etre des escarpins, de la soie, de la lingerie etc...).

pour en savoir plus sur les causes de la perversion sexuelle, quelques explications et définitions se trouvent ici http://psychiatriinfirmiere.free.fr/definition/conduite-psychologie/pathologie/perversion-sexuelle.htm

Mais malheureusement les causes ne sont pas claires: déni du père, père trop castrateur, mère fusionnelle qui prend son fils pour un objet...

Il est probable que la mère n'a pas accepté non plus son manque, ni celui de sa propre mère. Son fétiche devient son enfant, qui reçoit les convictions de sa mère: il se désigné comme le phallus de la mère.

L'analyse de la situation de la mère avec ses propres parents apporterait surement beaucoup d'explications.

Le déni du père

Dans un article précédent, j'écris que le travestisme fétichiste s'explique par le déni inconscient de la castration de la mère, issu de l'angoisse de castration (peur de perdre son pénis à son tour).
Je disais également, que ce déni était probablement du à l'attitude de la mère vis à vis du père. Je pense que c'est le déni du père par la mère, en tant que compagnon de la mère qui mène au déni de la castration. Puisque la mère ne nomme pas le père, ne le fait pas intervenir, la triangulation ne peut avoir lieu. Dès lors le déni intervient en tant que mécanisme de défense inconscient contre l'angoisse de castration.
Le travestisme est un moyen de se rassurer, en recréant l'image du pénis de la femme, et donc de triompher de l'angoisse de castration.

le deni inconscient de la castration

Le travestisme est une forme de structure psychologique dite "perverse", entre la névrose et la psychose.
Dans cette structure, le travesti refuse dans son inconscient que sa mère n'a pas de pénis, et recrée l'image d'une femme phallique, pour triompher de l'angoisse de castration.
Ce deni de la castration est bien expliqué à la page suivante http://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/?p=91
Maintenant, il faudrait savoir pourquoi pour certains garçons acceptent cette castration et pourquoi d'autres ne l'acceptent pas. Il est probable que l'attitude de la mère vis à vis de son fils (fusionnelle) et de son mari ou compagnon (mise à l'écart du père qui joue un rôle de faire valoir) a certainement une influence dans ce processus de déni.
Cependant, dans certaines fratries, un garçon va se travestir par déni de la castration alors que son ou ses frères ne vont pas le faire.
Il convient donc de s'interroger désormais sur les raisons de ce déni inconscient.

dimanche 21 février 2010

Et si la mère était amoureuse?

Mon analyse du travestisme fétichiste m'a amené à la conclusion que le travestisme était due à la persistance de la croyance que la femme porte le phallus. Le travesti croit encore que sa mère est complète, qu'elle n'est pas manquante.
Par la relation fusionnelle qu'il a avec sa mère, il peut croire qu'il est ce qui complète sa mère.
Pour accepter le "manque" de la mère et ne plus vouloir se substituer à ce manque, un possibilité est d'imaginer la mère amoureuse du père. En étant amoureuse, la mère exprime un désir pour le père qui est porteur de ce qui lui manque, le phallus.
En résumé, la mère amoureuse est peut etre la solution pour aider le fils à renoncer à être le phallus de la mère.

samedi 20 février 2010

Le père comme agent de la castration

Dans mes précédents articles, j'ai beaucoup parlé de la relation fusionnelle mère-fils qui amène l'enfant à continuer à croire qu'il est l'objet du désir de la mère (son phallus). La mère du travesti aime materner son fils, car c'est une relation gratifiante, elle se sent importante, voire indispensable, et en répondant à toutes les sollicitations de son fils elle contribue à faire perdurer l'image de la femme phallique, puisque la castration symbolique n'a pas eu lieu.
Qu'est-ce que la castration symbolique? C'est le processus par lequel la mère exprime son désir envers la père d'une part, et d'autre prononce en le nom du père la menace de castration: "si tu continues à vouloir ne faire qu'un avec moi, ton père ne sera pas content et te punira".
Par cette parole, la mère exprime son manque à travers le désir du père (castration symbolique de la mère) et désigne le père comme agent de la castration, interdit de la fusion mère-fils: si le fils continue à vouloir vivre la relation fusionnelle avec la mère, le père "castrera" son fils. Par cette menace de la castration, l'interdit est prononcé et le processus de séparation qui permettra au fils d'une part de se développer en tant qu'individu, et d'autre part plus tard de rechercher à son tour une femme, puisque la mère appartient au père.
Ce qui est important, c'est que cette castration est faite par le père symbolique, c'est à dire par le père décrit par la parole de la mère. Il est donc important que la mère ait bien accepté le "manque" dans son développement psychosexuel, autrement ce développement achevé se transmettra au fils. Pour en savoir plus, il est bon de se documenter sur le complexe d'œdipe (ou complexe d'Electre) vécu par la petite fille qui deviendra plus tard mère.

samedi 13 février 2010

coup de gueule

Une fois n'est pas coutume, j'aimerais aujourd'hui pousser un coup de gueule contre un autre blog qui a repris un de mes textes à son compte! Je n'ai rien contre la diffusion de mes idées, bien au contraire surtout si elles peuvent aider des gens. Mais quand les gens s'attribuent la génèse de mes idées, là ça me choque. Le blog dont je parle est ici: http://club.doctissimo.fr/nahty89/default-164701/blog/developpement-psychosexuel-attribution-5016133.html
Il a repris un texte que j'avais publié il y a longtemps sur un de mes groupes Yahoo:
http://fr.groups.yahoo.com/group/trav_asie_groupe/
J'en veux donc à Nahty89 qui utilise mes textes sans mon autorisation.

ce coup de gueule passé, je voudrais continuer à parler du travestisme fetichiste qui est un moyen trouvé par le travesti de se creer sa propre loi en l'absence d'une loi tierce (normalement celle du père qui est dans le cas du travesti completement ignoré par la mère). Par le travestisme, le garcon se protege contre l'angoisse de castration qui est une angoisse primaire à laquelle sont confrontés tous les garcons qui decouvrent que leur mère n'a pas de pénis. Mais contrairement au cas "normal" ou "habituel" l'absence de désir de la mère pour le père, empêche la résolution de l'angoisse de castration et du complexe d'oedipe. Le garçon continue à s'identifier au désir de la mère (phallus).

le travestisme est un structure perverse, un des états qui se situent entre les structures psychose et nevrose (voir http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/document/psychologie/oedipe.htm).

En absence de loi du père, le travesti s'est créé sa propre loi. je vous invite à lire la définition d'un état limite (http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychologie/psychologie/etat-limite.htm) et d'une structure perverse (http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychiatrie/adulte/pathologie/perversion.htm)

L'une des causes du travestisme, serait donc l'attitude de la mère qui n'accepte pas son manque, et qui voit en son enfant la possibilité d'être "complète". La mère "normale" accepte son manque, et demande à son homme un enfant qui sera sont phallus. Mais dès la naissance, elle reconnaitra à nouveau son manque et donnera la légitimité au père. La mère du travesti, elle, ne veut reconnait pas son manque, et donc ecarte le père pour faire de son enfant, son "objet".