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mardi 14 avril 2015

Quand la mère occupe toute la place (et n'en laisse pas au pere)

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas travesti. C'est vrai que ça soulage, et encore une fois je pense en avoir tire quelques enseignements. Comme les fois precedentes, mon fantasme consistait a incarner une femme très sexy et maternante, enveloppante, prête a tout pour répondre (sexuellement) a tous les besoins d'un jeune homme et abaisser ses angoisses . Dans ce fantasme je revis la relation incestueuse avec ma mere, qui essayait de gommer toute frustration que je pouvais avoir, puisque j'incarne la mère, et le jeune homme n'est autre que moi. Je comprends que j'étais l'objet d'une mère omniprésente, enveloppante, qui n'a laisse aucune place au pere. Ma mère était en quelque sorte castratrice puisqu'elle occupait toute la place et prenait toutes les décisions. Ce mode de prise de décision était subtil, en suggérant en laissant entendre que de toute façon c'est toujours elle qui avait raison. Il n'est donc pas étonnant que dans ce contexte, j'ai attribue la toute puissance (le fameux phallus) a la mère. Ma mère se voyait elle meme toute puissante, et j'etais l'objet de sa toute puissance, puisqu'elle se sentait si indispensable pour moi. La mère ne voulait pas perdre cette situation privilegiee, si gratifiante pour elle, et c'est pour cela qu'elle n'a laisse aucune place au pere, pour ne pas avoir a me partager. Le travestisme semble donc resulter du comportement d'une mère omniprésente, castratrice (et non castrée) qui n'a pas attribue la toute puissance au pere. Je comprends mieux mon fétichisme pour les chaussures a talons, lorsque j'en porte, je deviens cette mere toute puissante, phallique, d'ou le sentiment de bien être et de protection. Maintenant comprendre ne signifie pas guérir, j'espère néanmoins que la compréhension de ces éléments m'aidera a m'affranchir de cette image de la mère castratrice.