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lundi 30 décembre 2013

Prisonnier d'une mere surprotectrice et non désirante/sexualisee (mere incestueuse symboliquement)

La depression est parait il, un moment privilegie pour se ressourcer. Etant en train de vivre des moments psychologiquement intenses, c’est l’occasion pour moi de le verifier. Travesti fetichiste depuis l’age de huit ans, je suis en couple depuis 2 ans avec une fille que j’adore. Elle voudrait qu’on vive ensemble et ne comprend pas que je ne franchisse pas le pas. Le hic, c’est qu’il m’arrive de me travestir de temps en temps, en general lorsque le stress monte, et de me masturber pour faire redescendre la pression (entendre faire redescendre le stress ou l’angoisse). La therapie que j’ai commence il y a plus de dix ans et que j’ai poursuivie sous forme d’auto-analyse m’a permis de comprendre que l’angoisse etait liee a l’angoisse de castration du fait d’un complexe d’oedipe non resolu. La separation avec la mere ne s’est pas bien faite, probablement a cause d’un deficit du pere symbolique ou pere tel que decrit dans le discours de la mere. Dans le cas classique (voir rappel théorique ici), la mere parle du pere comme l’objet de son desir, ce qui soulage le fils car il n’a pas besoin d’etre l’objet du desir de la mere. Pour en revenir a ma relation de couple, je ne voulais pas emmenager avec ma copine car je ne savais pas comment je pourrais continuer a avoir des moments de travestisme sans en parler a ma copine car comment cacher mes accessoires (vetements feminins)? Cette situation etait stressante, et recemment un autre problème est survenu, a savoir des difficultes a maintenir une erection pendant l’acte sexuel. J’avais peur en penetrant ma copine, que mon penis soit absorbe ou croque par son vagin. J’ai alors pense que cela provenait encore de la relation avec ma mere surprotectrice/devorante qui fait que d’un cote je peux avoir peur de l’abandon et d’un autre cote j’ai peur d’être devore (voir la mere dévorante). Ceci s’est confirme par un reve fait la nuit precedente dans lequel j’etais poursuivi par ma copine qui etait bienveillante, mais lorsqu’elle me rattrapait se transformait en loup pret a me dévorer (le penis). Je me suis demande alors s’il s’agissait d’une peur des femmes, si j'etais homosexuel, mais je n’ai jamais senti d’attirance physique pour les hommes. Lorsque je me travestis, j’incarne une femme objet, la plus sexuellement desirable, mais munie d’un penis. Mes experiences de travestisme se terminent systematiquement par la satisfaction sexuelle, lorsque je m’imagine dans un role de femme fatale, objet sexuel et femme phallique. Le travestisme est donc pour moi semble t il un mecanisme de defense contre l’angoisse de castration, car le refoulement decrit par Lacan dans sa theorie sur le nom du pere n’a pas pu avoir lieu car ma mere n’a pas fait vivre le pere symbolique ou en a donne une image depreciee (pere colerique, immature, alcoolique). Je pense donc que mes difficultes sont liees a l'image qu’a ma mere de son propre pere et des hommes en general qui ne sont que des faire valoir. Je vais donc essayer de profiter de cette depression pour reprendre une therapie avec un spécialiste et esperer resoudre, si c’est possible, mon complexe d’oedipe et ce malgre la défaillance de ma mere a produire une image de pere positive/ideale pour me separer d’elle. Ma mere n’a pas voulu la separation, mais je me rends compte que si je veux advancer il faudra que j’essaie de revenir sur les raisons qui ont fait que je n'ai pas peu refouler cette angoisse de castration et m'ont amené a développer un mécanisme de defense. Suite au prochain billet de blog. N'hesitez pas a me faire part de vos commentaires si vous avez, merci.

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