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lundi 1 octobre 2012

Avancer dans la vie

Comme je l'ai explique dans le billet precedent, la comprehension du fetichisme et de ses causes racines me permet mieux vivre les pulsions de travestisme: elles sont moins frequentes, moins intenses car j'intellectualise ces pulsions en les analysant. Je me travestis toujours neanmoins, donc je ne sais pas si un changement total est possible, mais je cherche aujourd'hui a avancer dans ma vie. Il y a 2 semaines j'ai fait un reve de type pre-oedipien, dans lequel j'etais face a un loup garou. Ce loup me menacait de croquer mon penis (pensee inconsciente) et traduisait directement l'angoisse de castration que je n'ai pas reussi a refouler ou surmonter. Pour avancer, je dois donc trouver le moyen d'accepter la castration symbolique de ma mere. je ne dois plus l'imaginer comme un etre tout puissant, complet, je dois passer de l'image de la mere poule qui a fait de moi son objet, a l'image d'une mere desirante, qui parle de son mari ou de son amant, de certains hommes en general comme objets de son desir. Je dois renoncer a vouloir etre l'objet du desir de la mere, et cela doit passer par une mere qui me fait comprendre qu'elle desire un autre homme. Voila donc mon objectif dans mon analyse desormais. Si d'autres personnes dans le meme cas souhaitent faire part de leur situation ou leur opinion (un changement est il possible? le travestisme est il compatible d'une vie de famille?), je serai heureux de lire les commentaires eventuels a ce billet.

3 commentaires:

  1. Le 3/10/12
    Bonjours Lydie,
    J'ai laissé un commentaire sur ton billet du 17 septembre et j'accepte ton invitation à partager avec toi ma situation de père de famille.
    Tout d’abord je vais me présenter plus précisément. Je suis né en 1966 et je vis dans le sud de la France. Je mesure 1 m 85 et je pèse 85 kg. Je chausse du 43 et mon physique est plutôt viril, avec des épaules, des bras et des mains de bûcheron. Comme on peut le voir, je n'ai rien d’androgyne. De plus, je suis marié depuis près de 20 ans, et j'ai 2 enfants, une maison avec un grand jardin et 2 chats. Rien de plus banal, mais cela a toujours été mon rêve. Mais parmi ce bonheur «recherché», une ombre plane, celle du travestisme.
    J'ai commencé à être attiré par les vêtements féminin vers 7 ou 8 ans, si mes souvenir sont bon. Comme la plus part d'entre nous, j'imagine, mes travestissements ont débuté par les affaires de ma mères, principalement les chaussures à talons haut et les collants. Toute mon enfance a été rythmé par ces moments de «douceur», secrets et interdits.
    A l’adolescence, la découverte de la masturbation est venue s'associer à la pratique du travestissement. Ce fut une période difficile. Je me rend compte aujourd’hui de la capacité du cerveau à mettre de coté ce qui pourrait nous être néfaste. A ce moment là je vivait ma pratique dans la plus grande insouciance (quel bonheur que de ne pas se pauser de questions).
    A l'age adulte, des questions sans réponses se sont pauser, de plus en plus. J'ai pensé que le mariage «tuerait» cette pratique. Ensuite j'ai pensé que l'arrivé d'un enfant en aurait raison, puis du deuxième. Rien y a fait, au contraire, les pulsions de travestissement étaient de plus en plus fortes et fréquentes. Durant toute cette période j'ai du jongler avec mes moments libres pour pouvoir me travestir. Mais la culpabilité qu'elle engendre devenait toujours plus forte et difficile à supporter. Comment vivre normalement avec ce secret qu'il faut cacher à ses enfants, à sa femme et à tous se proches? (pour moi un coming out était et est impensable).
    Après une période de travestissement intensive, j'ai recherché sérieusement des explications à cette pratique. C'était en 2010, j'avais 44 ans (mieux vaut tard que jamais), j'ai enfin pu mettre un nom sur ma pratique, voir que je n'étais pas seul et que mon cas n'était en fait qu'un parmi tant d'autre. C'est à ce moment là que j'ai découvert ton blog. Tu m'a été d'une très grande aide et je t' en remercie mille fois.( À suivre sur le commentaire suivant)

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  2. suite du commentaire précédent L'année qui a suivi, m'a conduite à une dépression et à une thérapie (nous sommes en 2011). Aujourd’hui, je me travesti une à deux fois par semaine selon mes possibilités, mais je ne culpabilise pratiquement plus et mes pulsions sont moins induites par du stress que par le plaisir de porter des vêtements de femme. Le seul gros stress qui demeure est la peur d'être pris en «flagrant délit» de travestissement.
    Malgré toutes ces difficultés, je pense être un bon père et un bon mari. J'ai aux yeux de tous une vie normale et équilibrée, même si je dois vivre avec ce secret.
    Au quotidien je dois faire preuve de malice pour faire accepter la féminisation de certaines partie de mon corps. En effet, le rasage quasi intégral (jambes, thorax, aisselles, pubis), est difficile à assumer au près de l'entourage même si ma femme trouve ça plutôt joli (à la base je suis très poilu) et qu'elle l'accepte, comme elle accepte que parfois je porte un string sous un pantalon blanc afin de ne pas voir de marques ou que je mette un peu de fond de teint pour masquer quelques traits de fatigues.
    Comme tu peux le voir rien est simple et pourtant il faut faire avec. Je garde cependant espoir qu'un jour je puisse vivre normalement. C'est à dire, soit de vivre mes pulsions librement, soit de ne plus en avoir besoin. Je laisse le faire son travail.
    En attendant, je vis mes pulsions, qui n'ont jamais été aussi nombreuses, le plus sereinement possible malgré les risques de se faire surprendre. Risques que j'augmente en faisant des achats «compulsifs» sur internet (talons aiguille, corset, bas)
    Je tiens à te remercier pour tes billets toujours très pertinents, pour la gentillesse de tes propos et ta générosité quant au partage de tes recherches et de tes humeurs. Encore mille merci. A te lire très vite .Lucie

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  3. moi aussi tout a commence avec des pantoufles de femmes. une copine de ma mere avait apporte une paire de pantoufles qui ne faisaient plus a sa fille et elles ne faisaient pas a ma mere. c etait des mocassins bleus ornes de fourrure. ma mere dit je vais les faire essayer a mon garcon sa copine dit pourquoi pas il va etre bien avec meme si ce sont des pantoufles de femmes. moi j etais dans ma chambre et je les entendais parler. ma mere m appela et me montra les pantoufles et me demanda si je les trouvais belles et je dis oui,elle me dit veux tu les essayer. je lui dis ce sont des pantoufles de femmes ca me gene de les mettre. la copine qui etait encore la dit il n y a pas de gene a mettre de belles pantoufles essaye les juste pour voir si elles te font je les mis et elle me faisaient juste je dois dire que j eprouvais un etrange plaisir avec ces pantoufles aux pieds. ma mere dit elles te font juste est tu bien dedans. je dis oui mais ca me gene. la copine dit tu n as pas a etre gene de porter de belles pantoufles elle te vont tres bien. ma mere dit tu vas les garder. je me suis mis a pleurer en disant que ca me genait mais en dedans de moi je voulais les garder. la copine dit tu n as pas a pleurer c est des mocassins en fourrure il y en a surement d autres qui en mettent et tu es bien dedans. je les ai enleves et j ai dit je les mettrai ce soir avec mon pyj. ce que je fis. ma mere m a dit tu as mis tes belles pantoufles ce que tu dois etre bien avec, je lui dis ca me gene mais j adore les mettre j aime ca etre en pantoufles comme ca. ma mere dit si tu aimes tant ca tu n as qu a les mettre, le soir meme je me suis carresse le penis avec la fourrure et mis meme mon penis dans une et j ai joui je pensais en mourrir. le lendemain je me suis habille et j ai mis mes pantoufles, ma mere dit je crois que je vais avoir un garcon en pantoufles, je lui ai dit je suis trop bien dedans je les garde. une copine est venue me voir et elle m a dit tu as mis les pantoufles de ta mere je lui ai dit non elles sont a moi. tu mets des pantoufles de femmes c est le fun on est si bien dans ca.est ce que tu les gardes pour sortir, je lui ai dit ca me gene de sortir avec. elle m a dit si tu es bien en pantoufles garde les meme si c est des pantoufles femmes et elle m embrassa. ce fut ma premiere sortie mais pas ma derniere.je mets maintenant celles de ma mere qui me font juste ses talons ses sandales et tout.....

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