Choose your language

mardi 5 juin 2012

CASSER LA RELATION FUSIONNELLE MERE-ENFANT

apres (encore!) une experience de travestisme, et la profonde introspection qui s'ensuit, je me suis mis encore une fois a chercher des reponses sur Internet. Je suis tombe sur cet article interessant qui rappelle le role du pere, de separateur mere-enfant, qui ne peut se faire que si la mere a elle-meme integre l'importance de la fonction paternelle. Dans le cas ou la mere veut exercer toutes les fonctions, se produit le risque de fusion et les troubles pour l'enfant. l'article est disponible ici: http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=197 Le travesti, le fetichiste sont victimes du dysfonctionnement de leur mere, voire de leur grand mere maternelle puisque la mere herite de celle ci.

2 commentaires:

  1. Bonjour Lydie
    Je te remercie pour ta réponse à mon intervention précédente. Cela m'a beaucoup touché.
    Je souhaitais intervenir au sujet de ton intervention du 5 juin. En effet si je considère ma propre histoire, mon père et ma mère ne s'entendaient pas sexuellement et se disputaient très souvent. Le premier s'occupait peu de moi et travaillait beaucoup, la seconde me laissait souvent à sa mère(veuve depuis 1944).
    Si j'ai bien compris le complexe d’œdipe (voir psychiatriinfirmière.free.fr), si la triangulaire, père, mère, enfant n'est pas respectée(non reconnaissance de la fonction paternelle par la mère par exemple) et réponse de la mère à toutes les attentes de l'enfant, ce dernier ne peut pas sortir de l’œdipe et fait un dénie de la différence des sexes(de la mère).
    Cela se passe lors de l’angoisse de castration, qui va permettre à l'enfant de sortir de l’œdipe et de se reconnaître comme un individus à part entière. Cette angoisse de castration n'est pas aussi forte que l’angoisse de séparation d'avec la mère. Ce stress est tel, que l'enfant préfère revenir à une étape moins angoissante, en se réfugiant vers un fétiche, grâce auquel il pourra apaiser son stress voir même le faire disparaître.Et cela jusqu'à la prochaine fois.
    Je ne sais pas si j'ais été claire. En tout cas, j'adhère à cette théorie qui me semble parfaitement coller à mon histoire.
    Je pense également que cette angoisse, ce stress qui nous poussent à passer à l'acte, sont liés à des manques vécus durant l'enfance, comme un boulimique se rue de manière incontrolable vers de la nourriture. Le travail de la thérapie consiste à trouver et à definir ce manque....
    J'espère que mon intervation n'est pas trop confuse, mais je tenais à faire un commentaire et partager avec toi mon point de vue et te dire à quel point je trouve ton travail remarquable et digne d'intéré.
    A te lire prochainement Lucie

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Lucie,
    je vois que tu as bien assimile la plupart des theories que j'expose sur mon blog, ca me fait plaisir pour plusieurs raisons car je me rends compte que mon blog est lu avec attention, que mes theories semblent etre validees par plusieurs commentaires, et surtout qu'il apporte des elements de reponses aux lecteurs.
    Le fetiche est en effet un moyen de se preserver de l'angoisse de castration par le deni de la castration de la mere (le phallus de la mere existe, et il est represente symboliquement par le fetiche). Si le pere est erige en porteur du phallus (objet du desir de la mere), il devient le separateur dans le couple mere/fils, et l'idee que la mere est manquante devient acceptable, et du coup il n'y a plus ce besoin de symboliser le phallus perdu de la mere. Renoncer au fetiche, c'est accepter que la mere est manquante, et pour cela il faut que la mere elle meme reconnaisse son manque. SI la mere ne ne designe pas le pere comme porteur de ce qui lui manque, l'enfant aura le choix entre designer un phallus externe (fetiche) ou se designer lui meme comme complement de la mere (si la mere est fusionnel ce cas est plus probable, et mene au travestisme fetichiste).

    RépondreSupprimer