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lundi 30 avril 2012

La mere consolante

Les experiences de travestisme se font aujourd'hui de plus en plus rares. La transformation est de moins en moins complete (reduite au port d'escarpin), le besoin est simplement un fantasme masturbatoire qui s'arrete lorsque la satisfaction sexuelle est atteinte. L'auto-analyse m'a permis de mieux controler les pulsions, de mieux les comprendre, en essayant d'imaginer un scenario inverse de celui que j'ai vecu, a savoir en imaginant une mere desirante, qui designe le pere non seulement comme l'objet de son desir mais egalement comme le representant de l'autorite et celui qui s'interpose dans le couple mere-fils (par la volonte de la mere). Mon experience de travestisme fetichiste du jour m'a donc permis de m'identifier a une femme consolante, qui permet aux hommes de se laisser aller dans leurs angoisses/frustrations/tensions. Cette identification provient, je pense, du besoin de de recreer l'image de la mere protectrice qui repond a tous les besoins de son fils. Le travestisme est donc une consequence de l'attitude d'une mere qui aurait cherche a repondre a tous les besoins du fils. L'absence de veritable frustration et l'absence de volonte de la mere d'interposer une tierce personne, telle le pere, etre elle et son propre fils fait que le fils croit que la mere sera toujours la pour repondre a ses besoins. L'image de la mere enveloppante, consolatrice, persiste et le fils ne peut alors se separer psychologiquement de la mere. Encore une fois, les commentaires les lecteurs sont les bienvenus!

2 commentaires:

  1. Bonjour lydieasia
    Je te félicite pour ton blog que je trouve pertinent et très complet. J’ai découvert ton blog en octobre 2010 et il m’a beaucoup aidé à comprendre ces pulsions ingérables et culpabilisantes. Je suis moi-même travestiste fétichiste (travestissement souvent partiel), je suis marié avec deux enfants et je suis exclusivement hétéro. Je souffre de cette culpabilité et de cette solitude qu’implique cette pratique. Grace à toi j’ai pu y mettre un nom, mais s’en ait suivit une dépression en 2011. Depuis je suis une psychothérapie et j’ai enfin pu découvrir les raisons de mon travestissement. Cela faisait six semaines que je ne m’étais pas travesti. Voilà, c’est fait (talons, collants, jupe). Il me fallait ça pour t’écrire un commentaire, chose qu’il y a longtemps que je voulais faire. J’ai enfin fait le pas, histoire de partager. Ca fait du bien! Toutes les remarques dans ton blog concordent quasiment toutes avec mon histoire (à quelques détails près). En tous les cas merci et encore félicitation pour ta démarche. A te relire bientôt. LUCIE

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  2. Bonjour Lucie,
    merci beaucoup pour ton commentaire, ça fait toujours plaisir de savoir que mon blog est apprécie, encore plus de savoir qu'il est utile. Je voulais simplement réagir au fait que la dépression que tu as vécu est une opportunité pour trouver la motivation de te connaitre, de changer ou tout simplement d'avancer. La culpabilité et le sentiment d'être impuissant face aux pulsions de travestisme, surtout lorsqu'on doit faire face a des responsabilités de père de famille sont certainement des facteurs de dépression, mais encore une fois le passage dans ces zones difficiles peut permettre de se découvrir si on fait un travail d'analyse.
    je te souhaite beaucoup de courage, et merci de me lire.
    A bientôt

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