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lundi 5 décembre 2011

le pere symbolique, sauveur de l'enfant

J'ai trouve sur wikipedia un article interessant sur la difference des sexes, qui fait explique que le pere sauve l'enfant puisqu'en limitant la toute puissance de la mere, il delivre l'enfant de la peur d'etre devore par l'amour de la mere, ou d'etre abandonne.
Je ne sais pas si la presence du pere symbolique est introduit par l'envie de Penis de la mere, car le pere imaginaire est different du pere reel. Si la mere ne desire pas le pere, je pense qu'il n'y a pas de pere symbolique et donc le risque d'etre devore par la mere existe et peut mener a la combinaison angoisse de castration/fusion avec la mere qui mene au travestisme fetichiste.
L'article est disponible ici (voir section Jacques Lacan)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diff%C3%A9rence_des_sexes


Pour Freud, l’angoisse de castration est au cœur du complexe d’Œdipe. Jacques Lacan complète l’analyse de Freud et Deutsch en l’articulant autour de la dichotomie castration imaginaire / castration symbolique.
Le petit enfant craint deux choses4 : être l’objet de l’amour « dévorant » de sa mère tout autant que d’être abandonné par elle. Dans les deux cas, sa vie est en danger. Il faut la séduire. Pour la séduire, il faut lui apporter quelque chose qu’elle désire. La découverte que la mère ne possède pas de pénis et qu’elle a une « envie du pénis » n’arrange pas les choses, ne résout pas la dépendance de l’enfant vis-à-vis de la mère. Symboliquement, le père limite la toute-puissance de la mère, lui interdisant de jouir pleinement de son enfant ou de l’abandonner. Sauveur, il l’est à plus d’un titre, puisque la découverte que la mère est dépourvue de pénis s’accompagne de la réalisation que le père possède, lui, ce phallus que la mère désire, dédouanant ainsi l’enfant de l’obligation (et du souhait) de satisfaire la jouissance de la mère. Jusqu’ici, le destin de l’enfant, garçon ou fille, sont psychologiquement identiques et tous deux se séparent de la mère.
Le fils, soumis à l’angoisse de castration de la part d’un père perçu comme omnipotent, doit cesser d’entrer en compétition avec le père dans l’amour de la mère. Pour préserver sa virilité, il doit aussi renoncer à l’idée de se faire l’objet de la jouissance du père.
La petite fille fait « amie-amie » avec la mère ; en adoptant son « envie du pénis », elle tente de correspondre à l’imaginaire de ce que la mère désire. Par rapport à l’angoisse de la castration, elle n’a rien à craindre. Elle peut poursuivre dans son aspiration à se faire aimer du père fantasmé comme tout-puissant et (c’est la même chose) dont la jouissance est illimitée. C’est la définition du masochisme. Sa passivité et ce masochisme seront tempérés par les composantes actives de son idéal du moi.

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